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Etre proche-aidant, c'est comme les coups de soleil : quand ça fait mal, c'est que c'est trop tard !

Ils sont estimés à 11 millions sur le territoire français mais la plupart du temps, ils ne connaissent pas leur statut.

Pour l'OCIRP, la définitions de proches aidants est une “personne qui vient en aide, de manière régulière et fréquente, à titre non professionnel, pour accomplir tout ou partie des actes ou des activités de la vie quotidienne”.
Source : Article 51 de la loi du 28 décembre 2015 relative à l’adaptation de la société au vieillissement

Les proches aidants sont concernés par une situation de handicap, de vieillissement ou de maladie d'un proche.

Les missions des aidants sont très diverses, débutent par exemple dans le cas d’un parent vieillissant, juste par une préoccupation, puis un coup de fil toutes les semaines, puis tous les jours. Ces tâches peuvent s'alourdir : faire les courses, le ménage, gérer les rendez vous médicaux puis les papiers administratifs, jusqu'à devenir indispensables au maintien à domicile avec par exemple une aide à la toilette, ou la pratique des soins.

Le manque de connaissance de ce statut entraîne de la fatigue, du stress puis un surmenage, voire un burn out du proche aidant.

C'est souvent lors de la découverte de ces conséquences que le proche cherche et découvre qu’il existe un statut officiel pour couvrir son activité: le statut de proche-aidant.
Il faut comme pour les coups de soleil, agir en amont !

Les salariés aidants auraient un peu plus de chance que les proches aidants non salariés car, avec la mise en place de commission de QVT ( qualité de vie au travail), ils seraient plus identifiables et donc plus soutenus.

Dès lors qu'ils sont identifiés, ils peuvent par exemple, via l'association française des aidants, trouver en ligne une formation composées de 6 modules gratuits pour mieux vivre leur rôle d'aidant.

Au niveau sociétal, il y a tout de même un début de prise de conscience ! A partir d'octobre 2020, les personnes prenant soin d’un proche en perte d’autonomie pourront bénéficier d’une indemnité journalière du proche aidant. Ce dispositif se substituera à l’actuel congé du proche aidant instauré en 2017, très peu utilisé car non indemnisé.

Le nouveau congé sera rémunéré à hauteur de 43€ par jour pour les personnes vivant en couple et 52€ pour une personne seule. Versée par la Caisse d’allocations familiales et celle de la Mutualité sociale agricole, cette indemnité sera prise en compte dans le calcul de la retraite. D’une durée maximale de trois mois, ce congé sera fractionnable.

Sophie GIDROL
Palliatotherapeute

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